Le point G, certains disent qu’il n’existe pas
Et parfois, il est fabuleux. Pour celles-là, aucun doute, le point G existe bel et bien. Il est le bouton magique qu’on décrit.
Mais pour les autres ? Celles et ceux qui cherchent encore ?
Et celles qui l’ont trouvé, mais chez qui il est tout discret, voire insensible, pas du tout comme tu le voudrais ?
La plupart du temps on te répond : « Chaque femme est différente, pour certaines, le point G, c’est pas leur truc ». Avec ça, il te reste juste à laisser tomber les bras…
Alors, le point G, c’est pas pour toi ? Et puis quoi encore ?
Ton corps, il est comme tous les autres, non ?
Voici une réponse toute simple :
Le point G peut devenir aussi sensible que le clitoris
Spécialement pour toi, voici comment « réveiller » ton point G.
Ton point G est insensible ? anesthésié ?
Tu l’as cherché, et tu ne l’as pas trouvé. Alors, tu te demandes si tu en as un ?
Évidemment, que tu as un point G : toutes les femmes en ont un ! Mais tant qu’il est insensible, tu ne peux pas le ressentir, c’est évident. Il te sera même parfois impossible de le localiser d’ailleurs.
Il y a deux énormes pièges dans la recherche du point G : soit il s’est « fermé » pour te protéger, soit tu as une excitation insuffisante.
Donc, tu dois être bien excitée pour le chercher, avec le minou tout engorgé et gonflé.
Puis, s’il est insensible, tu dois le réveiller : il faut le rendre sensible, enlever son anesthésie.
Rassure-toi, beaucoup de femmes ont le vagin plus ou moins anesthésié. Mais tu peux le réveiller.
Tu peux le faire comme je te l’explique, à n’importe quel moment. Pas besoin d’être excitée : il faut plutôt être détendue.
Une protection ancienne
Pourquoi ton point G serait-il insensible ?
Il s’est anesthésié, il s’est mis en mode « off ». C’est toi-même qui a mis cette protection en place, il y a des années sans doute, et de manière totalement inconsciente.
Te protéger de quoi ? Eh bien, d’une peur certaine ou hypothétique. Des exemples ?
d’un trop grand plaisir (tu n’es pas digne de plaisir)
de l’abandon dans l’amour qui fait que tu te sens vulnérable
du stress de la performance (arriveras-tu à le ressentir ?)
du qu’en-dira-t-on (c’est les s* ont besoin d’un point G, et tu n’en es pas une)
des convenances (ce n’est pas convenable)
du sexe tout simplement : ta maman te l’a bien dit : »Ne joue pas avec les garçons » etc etc.
Des vieux trucs, désormais inutiles… et pourtant, le blocage est bien là. Quand ton point G reste insensible, inconnu, anesthésié, tu es débarrassée de ce problème : le point G n’existe pas, donc, ce n’est plus un problème.
Voilà comment fonctionne ta protection.
Alors, que faire maintenant ?
Parce qu’il faut bien admettre que cette protection t’a été utile pendant un temps.
Imagine : tu aurais eu l’air bizarre à offrir ton point G à tout le monde, non ? Comme un animal. C’est ce qui se serait passé si tu n’avais pas mis tes blocages. Mais tu es humaine, alors tu as placé des blocages bien utiles.
Mais bon, maintenant tu as grandi et tu es devenue capable d’assumer ton point G.
Maintenant, tu voudrais bien ressentir les délices qu’il procure…
Alors, tu souhaites lever ces blocages et jouir tranquillement de ton point G.
La préparation psychologique
Elle n’est pas absolument indispensable : tu peux attendre que les choses se fassent d’elle-même.
Mais elle est très utile et accélère les choses.
Car tant que tu refuses ton point G, il ne se donnera pas à toi. Il restera anesthésié.
En 2 mots, il faut que tu acceptes de ressentir les intenses sensations qu’il procure. Dès que tu auras accepté cela, il se donnera à toi, complètement.
Tu peux t’y préparer comme ceci :
Lors d’une séance de relaxation
D’abord, tu te relaxes. Plus tu es détendue, mieux ça marche.
Tu visualises – tu imagines – ton point G agréablement stimulé. Tu imagines qu’il te donne des sensations intenses et très agréables. Tu observes comment tu te sens, comment tu réagis. Est-ce agréable ?
Puis tu imagine la même situation, mais c’est ton amant qui te caresse. Il te donne des sensations de plus en plus fortes.
Si tu ne veux pas exprimer ton ressenti devant ton amant, vas-y d’abord seule, ensuite très progressivement. Etc. Jusqu’à ce que tu te sentes à l’aise avec cette idée.
Parfois, tu te sens mal à l’aise ou gênée.
Dès que tu sens que ce n’est pas « bien » :
Tu ralentis. Tu as trouvé un blocage
Tu fais des essais de toutes sortes
Tu y vas plus en douceur, moins vite. Par exemple, si les sensations intenses t’inquiètent, essaie avec des sensations moins intenses, pour t’habituer progressivement.
Bref, tu joues avec tes sensations imaginaires…
En combien de temps ?
Le temps qu’il te faudra pour l’accepter Pour t’accepter toi-même, ton corps, tes sensations.
Au fil des séances, tu iras de plus en plus loin.
C’est tout.
Quand tu te sens bien avec un point G qui t’envoie du bonheur, tu as déjà gagné.
Recommence aussi souvent que tu en as besoin.
Et l’origine du blocage ?
Aucune importance. Pas besoin de remonter à l’origine des blocages. Pas besoin de psychanalyse, de psychothérapie etc. Tu peux parfaitement ignorer pourquoi tu as placé ce blocage.
Ce qui est important, c’est que tes blocages ne restent pas en place ; qu’ils sautent, maintenant.
Peu importe pourquoi tu les as mis en place, maintenant, tu les fais sauter, parce que c’est ce que tu as décidé
A partir de maintenant, tu t’autorises à ressentir le plaisir procuré par ton point G
Donc, tu décides de lever le blocage. Et ça suffit.
Puis, tu caresses ton point G pour du vrai
Quand tu as établi une complicité avec ton point G, quoi de plus agréable que de le caresser ?
Il se trouve juste derrière ton pubis, à l’entrée du vagin.
Quand tu es bien excitée, avec le minou et le clitoris bien gonflés, insère un doigt, plie-le et caresse-toi contre l’os.
Tu sens une zone ridée : tu es sur ton point G.
Si tu as besoin d’aide pour le trouver, lis mon article « Comment trouver ton point G »
Sexercice 1: Maintenant. Décide maintenant de réveiller ton point G.
Bravo. Tu as pris la bonne décision.
Sexercice 2. Au calme. Le soir quand tu t’endors, ou le matin, c’est parfait. Relaxe-toi et imagine une main invisible (la tienne) qui caresse ton point G. Imagine les sensations agréables et accueille-les joyeusement.
Refais-le aussi souvent que nécessaire.
Sexercice 3 : 4 semaines plus tard. Comment est-il maintenant ? Tu te rappelles ce que tu sentais le mois dernier ? Quel progrès ! Continue.
Christine Ooooohhhh !
PS : moi-même, je suis tellement copine avec mon subconscient aujourd’hui, qu’il me suffit de lui demander quelque chose pour qu’il le fasse instantanément. Donc, il me suffit de lui demander par exemple « je veux un point G plus sensible » pour qu’il le devienne aussitôt.
PPS : ça ne marche pas pour tout ! Il y a des règles à respecter. Mais c’est le principe.
Plus d’infos sur la méthode que j’utilise souvent
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Illustration © Cristina Popescu | Dreamstime.com